Le marché de l’immobilier a résisté à la crise
Contrairement à ce que l’on pouvait penser, le secteur de l’immobilier a su résister à la crise économique. En effet, après les nombreux confinements, les restrictions sanitaires et l’inquiétude grandissante au niveau de l’économie, la vente de logements n’a baissé que de 2,7 % en 2020 ce qui ne représente pas une grande perte pour le secteur.
2,7 % de ventes en moins en 2020 : un bilan pas si catastrophique
À la différence d’un grand nombre de secteurs, l’immobilier a plutôt bien résisté à la crise. En effet, la vente de biens en 2020 affiche plus de 980 000 transactions et une baisse de 2,7 % en moins par rapport à 2019. Toutefois, comme ce que l’on pouvait prédire, après une inquiétude importante dès mars 2020, le marché a retrouvé son calme dès décembre 2020 avec une grande augmentation des ventes à la fin de l’année 2020 au moment où la pandémie semblait s’être calmée. Parmi toutes les solutions qui ont permis à ce secteur de survivre, il est bien évidemment possible de parler des innovations. Par exemple, l’agence immobilière Aquizio propose désormais des services gratuits pour les vendeurs.
Des ventes en baisses mais des prix qui augmentent
Même si le pourcentage des ventes n’est pas catastrophique, cela reste tout de même moins que l’année 2020. En revanche, dans un autre prisme, les prix de l’immobilier ont eux aussi augmenté d’environ 2,1 % en 2020. En effet, de par l’inquiétude des acheteurs et des vendeurs, les prix ont fluctué toute l’année. Par ailleurs, cette hausse des prix a aussi révélé les disparités entre toutes les régions.
Toutefois, durant l’année 2020, une baisse des prix a aussi été vue notamment à Paris. Cette baisse des prix à Paris est due à plusieurs facteurs :
- En premier lieu, selon certains observateurs, on assisterait à un exode des villes. En effet, avec les restrictions sanitaires et la COVID-19, plus répandue dans les villes, les Parisiens ont décidé de s’éloigner de la ville.
- Autrement, les acheteurs ont aussi attendu le plus possible afin d’éviter une augmentation des prix suite à cette crise économique. Toutefois, c’est le contraire qui s’est passé et on assiste désormais à une chute des prix ce qui aurait pour effet de rassurer les potentiels acheteurs dans un futur proche.
Dans la capitale française, le prix moyen au mètre carré s’établirait autour de 10 600 euros ce qui représente une hausse de plus de 5 % en un an. Comme nous vous le disions, cette baisse est aussi à contraster avec la popularité grandissante des villes de province. En effet, Toulouse, Marseille ou encore Lyon deviennent petit à petit un refuge pour tous les Parisiens. Pour conclure, les observateurs s’accordent à dire que l’augmentation des prix, qui aurait été due à la crise sanitaire et économique n’a pas eu lieu.
Toutefois, cette accalmie dans ce secteur n’est pas un gage de confiance à part entière et les acheteurs et les vendeurs ressentent toujours des inquiétudes concernant la suite des évènements à la vue de la troisième vague de la COVID-19.